Ma sélection de livres pour bien commencer 2021

Comme mes activités évoluent, s’enrichissent, s’ouvrent à de nouveaux horizons, ces articles aussi 🙂 Ils s’adressent toujours aux parents, mais pas que. Dans cet article je vous propose un best-of des livres qui m’ont le plus marquée, aidée, accompagnée en 2020, et dont les bienfaits se poursuivront sans nul doute en 2021! Ils nous concernent tous, parent ou non, homme ou femme, tous créateurs, tous libres et capables de cultiver notre enthousiasme.

Au programme : VITALITE , CREATIVITE, TRANSFORMATION, RENAISSANCES 🙂

Bonnes lectures!

« Oser s’accomplir » de Marie-Pierre Dillenseger

Selon le calendrier chinois, 2021 commencera en février. Il est donc encore temps de faire figurer ici cet ouvrage qui m’emballe complètement. MP Dillenseger est une praticienne feng shui depuis de longues années, et elle a accompagné individuellement de nombreuses personnes, en France et aux Etats-Unis, où elle vit. Elle nous offre dans ce livre ses connaissances, le partage de son expérience, avec un style direct que j’apprécie particulièrement, sans bla bla, mais avec précision et franc-parler. Et avec humour. « Respectons-nous », nous dit-elle, reconnaissons qui nous sommes, authentiquement, aimons-nous et voyons (ce) qui se présente sur notre chemin. Faisons du temps et de l’espace nos alliés. Non, tous les jours ne se ressemblent pas, il y a un bon endroit au bon moment, et cet endroit et ce moment varient d’une personne à l’autre.

Alternant des principes d’énergétique chinoise, des exemples de sa propre pratique, et des conseils applicables par tous (ils demandent plus ou moins d’efforts mais sont accessibles à chacun.e), ce livre va à l’essentiel pour nous aider à nous relier à nos élans profonds, à un bon sens que nous oublions trop souvent, et à des conseils pour s’aligner de plus en plus avec notre timing et nos espaces de vie.

Ce livre me plaît particulièrement parce qu’il réunit à la fois un regard et des suggestions ayant trait à l’énergétique chinoise (principes du yin et du yang par exemple), au feng shui, au transgénérationnel, à l’émotionnel, et parce qu’il est orienté sur la compréhension et sur la pratique, en proposant des choses concrètes que nous pouvons mettre en place.

MP Dillenseger, sur sa page Facebook, conseille, en ce mois de janvier, la lecture du chapitre intitulé « Créer du flux », pour bien préparer 2021 (qui, rappelons-le, n’a pas encore commencé selon le calendrier chinois). Il est donc encore temps d’inviter plus de fluidité dans nos espaces, dans nos quotidiens, en secouant les tapis, en aérant la maison, en mettant de l’huile dans les rouages, en alimentant le mouvement, le flux. Actu : conférence en ligne de MP Dillenseger le 6 février prochain avec Blooming you, sur les énergies de 2021 🙂

« Oser s’accomplir (Oser s’incarner) » chez Mama Editions

 

« La clé de votre énergie » de Natacha Calestrémé

J’ai mis du temps à plonger dans ce livre, qui connaît depuis sa parution début 2020 un grand succès commercial… Certainement, pour être honnête, en raison de ce succès 🙂 Mon bon vieil esprit de contradiction 🙂

Pourtant, après un début de lecture mitigé, j’ai été séduite par ce qui se distille tout au long de ce livre, où l’autrice, journaliste de formation, nous présente pas à pas un parcours de guérison, de libération. A l’appui de son propos, de nombreux exemples de parcours de vie, dont le sien : une femme qui a « tout » et qui se retrouve confrontée à un effondrement de sa vie amoureuse, familiale, professionnelle, et même de sa santé. Elle nous livre des techniques énergétiques qu’elle a appliquée, d’abord sur et pour elle-même, puis qu’elle a transmis à d’autres, avec d’excellents résultats.

La force de ce livre, même s’il ne se résume pas à cela, est la présentation claire, étape par étape, de 22 protocoles énergétiques que l’on peut faire seul.e, sans recours à un thérapeute par exemple. Avant tout, comme le livre « Oser s’accomplir », c’est un ouvrage qui vise et permet l’autonomie. Il est conseillé, comme le rappelle N. Calestrémé dans ses live Facebook, de lire les chapitres avant de faire le protocole, pour comprendre ce que l’on fait. Personnellement, cela me paraît indispensable, car la lecture du livre dans son ensemble permet de comprendre l’objectif de tout cela, les différents paramètres (transgénérationnels, émotionnels, énergétiques, physiques, psychologiques, etc.) qui ont été pris en compte notamment dans l’élaboration des protocoles.

Comme son titre l’indique, il s’agit avec ce livre de trouver des moyens et des ressources pour retrouver, récupérer notre énergie, notre VITALITE. Comprendre et mettre en pratique les protocoles (j’en ai fait plusieurs moi-même et j’ai pu constater leurs effets) nous aide à retrouver de l’énergie, à libérer des choses bloquées, et donc à être moins fatigué, plus en forme.

Ici aussi le style est direct, va à l’essentiel. J’apprécie toujours quand les auteurs s’impliquent personnellement, sans omettre les vulnérabilités, les échecs, les croyances auxquelles ils se sont confrontées et qu’ils ont eu le courage de dépasser. C’est le cas ici, et c’est ce qui fait de ce livre un de ceux qui restera près de moi encore longtemps.

« La clé de votre énergie » de Natacha Calestrémé (Albin Michel)

 

« Libérez votre créativité » de Julia Cameron

Ce livre est une pépite, qui a croisé mon chemin au bon moment (l’édition originale date de 1982). Il m’a été suggéré de l’acheter, ce que j’ai fait sans rien en attendre. 7,60 euros, un livre de poche, ce n’était pas cher payé.

Je me suis laissée prendre au jeu dès les premières pages et j’ai « signé » (au sens propre!) pour le programme de 12 semaines que propose ce livre. Pourquoi j’ai signé? Parce que le ton, ici encore, direct et avec humour, sans faux-semblant, m’a plu, parce que j’ai tout de suite accroché avec la façon dont l’autrice présentait les choses. Une vision de la créativité, puisqu’il s’agit de cela, comme un flux, comme un courant électrique, auquel on peut se brancher, se connecter, et qui nous alimente sans limite en créativité. Là où porte notre effort, c’est pour apprendre à recevoir. Partir du principe que ce flux, cette énergie, cette ressource, est accessible de façon illimitée et à tout le monde, a de nombreuses conséquences! Parmi lesquelles:

  • sortir du mythe de l’artiste né, élu, qui implique que seules certaines personnes sont créatives (et tant pis pour les autres)…
  • …et que donc, si c’est accessible à tout le monde, moi aussi je peux 🙂 Plus d’excuse, si on a envie de se mettre à la guitare à 40 ans, ou si on a toujours rêvé d’écrire. Tout le monde ne peut pas devenir Jimi Hendrix (personne, d’ailleurs, ne le peut) mais on peut tous, absolument tous, réveiller notre énergie créative et créatrice et la laisser amener dans notre quotidien plus d’élan, plus de joie, plus de plaisir, plus de fierté aussi.

Julia Cameron s’adresse aux « artistes bloqués ». A ceux qui ont envie de créer, mais qui ne le font pas parce qu’ils pensent qu’ils ne sont « pas faits pour ça », ou qu’ils sont nuls, ou que c’est trop tard. A ce sujet j’adore sa réponse:

Musique, peinture, écriture, dessin, peu importe le domaine. Il n’y a même pas besoin d’avoir de « domaine ». Elle s’adresse à des gens qui ont déjà une pratique artistique et sont en manque d’élan, d’inspiration, de créativité. Et elle s’adresse à tous ceux qui ont envie d’avoir envie d’une vie plus créative, de laisser plus de place à la création dans leur vie.

Les enseignements de ce livre sont innombrables. Celui qui m’a le plus parlé, et que je garde comme leit motiv, est de renouer avec le fait, concrètemet, régulièrement, de S’AMUSER. La créativité fait appel à l’enfant en nous. Notre artiste intérieur est un enfant. Il faut lui laisser de la place, lui (re)faire de la place. Dans notre vie maintenant. Ce livre nous permet, par une multitude de petits (et grands) exercices à faire chaque semaine, de reconnecter avec tous les « petits plaisirs » qui éveillent en nous une joie simple, espiègle, tranquille, sans enjeu. Et c’est la clé, une des clés tout du moins. Mais pour cela, il s’agit de s’engager. En ce sens-là, concrètement, j’ai signé un engagement écrit envers moi-même, envers l’artiste en moi, et je me suis tenue à lire les chapitres les uns après les autres, et à FAIRE les exercices. Ils sont progressifs et nombreux. « Se présenter à la page » comme elle dit.

Parmi les pratiques recommandées, et demandées, il y a l’écriture des « pages du matin ». Chaque matin, écrire 3 pages, peu importe si on pense n’avoir rien à dire, peu importe si on n’a pas envie. Et je me suis surprise à le faire, à persévérer, puis à aimer écrire ces pages qui maintenant font partie de mon quotidien. Pas par discipline, mais par intérêt. Je vois le bien que cela me fait, je vois qu’un équilibre différent s’est installé dans mes journées. Je le fais pour moi, parce que je constate que ça me fait du bien. Comme un décrassage émotionnel et mental, jour après jour. Pour y voir plus clair, c’est un formidable outil.

Je serais intarissable sur ce livre tant il m’a enthousiasmée, et tant je trouve que le cadeau est grand à pouvoir – pour 7,60 euros! – et en toute autonomie:

  • avoir en main de quoi réveiller notre créativité, notre enfant intérieur,
  • avoir un compagnon qu’on peut prendre partout, qui nous propose des exercices que l’on peut faire presque sans débourser un sou,
  • qui nous permet de lever des blocages parfois enfouis depuis l’enfance ou l’adolescence.

Ce livre est un compagnon qui nous invite à nous faire confiance, à croire en nous, qui nous montre, preuves à l’appui, comment c’est possible, et qui nous donne les billes pour cela. Je vous souhaite de vous faire ce cadeau!

 

« Le cadeau du froid » de Velma Wallis

Changement de décor. « Le cadeau du froid » est un conte légèrement romancé, joliment illustré, écrit par une descendante de ces peuples polaires dont il est question dans l’ouvrage. Les mots sont vifs, simples. Tout se passe en Alaska, des générations avant nous, mais pas si loin non plus. C’est l’histoire de deux vieilles femmes abandonnées par le clan, qui retrouvent en elles la force et l’énergie nécessaire pour survivre dans des conditions extrêmement dures. Une énergie qu’elles croyaient perdue, qu’elles avaient délaissée, voire négligée.

Cette histoire m’a bouleversée car elle aborde des sujets peu communs : la vieillesse, avec deux vieilles femmes comme personnages principaux, et une vision non idéalisée des peuples autochtones ou coutumes d’antan, ce qui comprend le fait, par exemple, que certains groupes décidaient parfois de laisser les plus vieux, les plus faibles, en chemin.

Et c’est là tout le départ du livre. Livrées à elles-mêmes, ces femmes qui se plaignaient de leur grand âge et qui marchaient avec des cannes, se reposant sur le clan, ont, après le choc, trouvé en elles des ressources pour survivre. Sans dévoiler tout le récit, j’ai été touchée par la renaissance de ces personnages, par leur prise de conscience de leur propre force, endormie mais toujours présente en elle. La prise de conscience, aussi, qu’elles s’étaient affichées plus faibles et incapables qu’elles ne l’étaient en réalité, et que cette attitude s’était retournée contre elles de façon cruelle quand le conseil du clan avait décidé qu’elles ne les accompagneraient plus.

Elles ont, douloureusement, pris conscience de leurs capacités et ont choisi de tenter de survivre plutôt qu’accepter une mort certaine si elles ne faisaient rien.

On entre ici, et à mes yeux c’est une chance immense, dans le récit, enveloppé de légende mais aux racines authentiques, d’une culture ancestrale, et dans le récit universel des relations humaines et des ressources à trouver pour continuer son chemin.

Un très beau conte publié en 1993 dans sa première version, écrit par une femme, Velma Wallis, dont le parcours est également impressionnant de détermination et de courage. Elle a donné à cette légende qu’on lui racontait enfant une portée internationale, le livre étant devenu un best-seller.

« Le cadeau du froid » de Velma Wallis

 

« Et pourtant maman n’était pas un ange » de Barbara Lafée

J’ai choisi 5 livres pour cette sélection et si j’ai fait une place à celui-ci, c’est parce qu’il est d’une rare authenticité. Ce témoignage de Barbara, hôtesse de l’air et médium, combinaison assumée où le mélange des genres n’est jamais un problème, m’a émue par le franc-parler et l’honnêté dont elle fait preuve. Elle a écrit ce livre, selon ses propres mots, pour aider les autres à traverser des épreuves similaires à la sienne, c’est-à-dire un deuil. Ce n’est pas spoiler que de dire qu’il s’agit de la mort de sa mère, puisque c’est le sujet du livre.

Mais le sujet du livre, c’est aussi la relation mère-fille, et je n’ai jamais lu de témoignage aussi « cru » et réaliste de ce qu’est le quotidien d’une relation mère-fille où se joue une forme d’emprise et de manipulation de façon tout à fait quotidienne, banale, et même conscientisée par l’une, voire par les deux. Barbara se rend compte de l’attitude manipulatrice de sa mère, lui en fait même part, mais elle choisit de rester à ses côtés. Leur histoire est celle-ci. La grande force de ce récit est justement d’assumer tout cela, de montrer les joies et les souffrances engendrées par ce type de relation. Barbara ne veut pas renoncer aux « bons moments » qu’elle vit avec sa mère, qui est sa seule famille, et pourtant elle réalise l’emprise et ses conséquences. Elle vit avec ça. D’où le titre du livre, qui est aussi, pour celles et ceux que ces aspects intéressent plus, un super témoignage de deux mediums mère et fille qui utilisent leurs talents pour se préparer au départ de l’une d’entre elles. Barbara, c’est le début du livre, est prévenue par ses ancêtres (qu’elle voit souvent au pied de son lit) que quelque chose ne tourne pas rond.

C’est un livre qui parle de la mort et de la maladie, mais qui parle surtout d’amour et de vie, de la relation mère-fille, de manipulation inconsciente, de mediumnité, et de tout ce qui se passe après la mort, pour celle qui reste. Les aspects matériels, le manque, l’insupportable quotidien, les espoirs, les croyances balayées, les désespoirs. Est-ce que je veux encore vivre? Et puis la traversée, la transformation.

Tout cela peut paraître très sombre, mais ça ne l’est pas. De ces pages se dégage beaucoup de lumière, de déploiement, notamment grâce à l’humour et au caractère de Barbara. L’autrice ne fait pas l’impasse sur ce qui est dur à vivre, mais ne s’y complaît pas. Elle témoigne de ce qu’elle a vécu et de son chemin pour retrouver la vie, sa vie.

« Et pourtant, maman n’était pas un ange » de Barbara Lafée

Retrouver la sélection de l’année dernière : http://ressources.clairemmanuelle.be/2019/12/31/coups-de-coeur-2019/